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Vous pensez tout savoir sur le stationnement en ville ? Pourtant, certaines règles passent souvent inaperçues et peuvent vous coûter cher en cas d’oubli. Comme pour la circulation, se garer en zone urbaine répond à une réglementation précise, parfois méconnue. Découvrez cinq points clés qui vous permettront d’éviter les mauvaises surprises, de trouver le bon emplacement et de vous prémunir contre les amendes ou la fourrière.

1. Interdiction de stationner devant son propre accès privé

Selon l’article R417-10 du Code de la route, il est interdit de laisser son véhicule devant une entrée carrossable, même si celle-ci vous appartient. La règle ne souffre aucune exception, y compris pour les propriétaires des lieux : la chaussée appartient à la collectivité et doit rester libre d’accès pour tous. En 2017, la Cour de cassation a d’ailleurs confirmé cette interdiction, estimant qu’apposer un panneau avec votre numéro d’immatriculation ne vous protège en aucun cas. En cas de contrôle, vous risquez une amende de 35 € pour stationnement gênant.

2. Défense de stationner à moins de 5 mètres avant un passage piéton

Depuis 2020, il est strictement interdit de s’arrêter à moins de cinq mètres en amont d’un passage piéton dans le sens de la circulation. Cette disposition a été instaurée pour renforcer la sécurité des piétons, car une voiture garée à cet endroit réduit la visibilité. Si vous enfreignez cette règle, vous encourez une amende forfaitaire de 135 €, et votre véhicule peut même finir à la fourrière. Cependant, si des places matérialisées sont tracées au sol à cet emplacement, cette interdiction ne s’applique pas.

3. Stationnement payant : un risque de multiples amendes

Si vous oubliez de vous acquitter du paiement d’une place payante ou laissez votre véhicule au-delà de la durée permise, vous pouvez être sanctionné autant de fois que dure l’infraction. À chaque passage d’un agent de contrôle, un nouveau forfait post-stationnement (FPS) est dressé. Par exemple, si l’agent effectue trois relevés et que le FPS est de 20 €, le total grimpe à 60 €. En cas de paiement partiel, la somme due reste ajustée en fonction du temps supplémentaire. Quitter la place ou régulariser la situation met donc fin au risque d’accumulation.

4. Stationnement gênant : une seule sanction possible

Contrairement au stationnement impayé, une voiture mal garée de façon gênante ne peut donner lieu qu’à une unique amende. Selon la Cour de cassation, il s’agit d’une infraction instantanée : une seule poursuite est donc autorisée, jusqu’au retrait du véhicule. En cas de plusieurs contraventions pour le même motif, il est conseillé de payer la première et de contester les suivantes auprès de l’ANTAI, muni du justificatif de règlement.

5. Stationner sur le trottoir : autorisé… sous conditions !

Si l’interdiction de se garer sur le trottoir paraît évidente, la loi prévoit néanmoins des exceptions. Un maire peut, par arrêté municipal, autoriser le stationnement partiel ou total sur le trottoir, à condition qu’un espace suffisant reste accessible aux piétons. Cette dérogation doit être clairement signalée par un marquage au sol indiquant la zone de stationnement autorisée.

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