Simplifions votre boîte. 1ère étape.
Des nouvelles
Recherche

Un dispositif inédit fait son apparition sur certaines routes : les radars de covoiturage. Ces équipements sont installés pour surveiller les voies réservées et vérifier que seuls les automobilistes autorisés les utilisent. Mais une question intrigue : par quel procédé ces radars parviennent-ils à savoir combien de personnes se trouvent réellement dans un véhicule ?
Les voies de covoiturage se généralisent en France
Pour fluidifier la circulation et réduire la pollution, plusieurs grandes villes françaises mettent progressivement en place des voies exclusivement dédiées au covoiturage. La pionnière fut Grenoble, qui a ouvert la marche dès 2020 sur l’autoroute A48. Depuis, Lyon, Nantes, Rennes, Strasbourg, et plus récemment Paris, ont déployé des couloirs réservés sur certains axes saturés aux heures de pointe.
Afin de s’assurer du respect de ces règles, des radars nouvelle génération ont été installés le long de ces tronçons.
Une technologie basée sur la détection thermique
Ces radars utilisent des caméras infrarouges associées à des algorithmes d’intelligence artificielle. Concrètement, ils captent la chaleur émise à l’intérieur du véhicule et distinguent les silhouettes humaines des objets ou accessoires. Grâce à cette analyse, le système identifie avec précision combien de personnes voyagent à bord, même la nuit, sous la pluie ou en plein brouillard.
Impossible, donc, de tromper l’appareil avec un mannequin ou une peluche : seuls les êtres humains sont comptabilisés. La règle est claire : pour emprunter ces voies, il faut au minimum deux occupants, conducteur inclus.
La société Pryntec, impliquée dans le développement de cette technologie, précise que ces dispositifs fonctionnent quelles que soient les conditions de circulation (bouchons ou autoroute fluide), de 0 à 130 km/h, et sur tous types de véhicules.
Depuis avril 2024, les verbalisations sont automatiques
Au départ, l’installation de ces radars avait surtout une vocation préventive : informer et sensibiliser les conducteurs. Mais depuis le 30 avril 2024, ils ont officiellement le droit d’infliger des contraventions. Concrètement, un automobiliste circulant sur une voie de covoiturage sans le nombre requis de passagers risque une amende de 135 €, soit la même sanction que pour l’utilisation abusive d’une voie de bus.
L’exemple parisien : une double caméra pour plus de précision
Sur le périphérique de la capitale, c’est l’entreprise Fareco qui pilote le système. Ici, les radars reposent sur deux caméras synchronisées, capturant des images sous différents angles. Cette double prise de vue renforce significativement la fiabilité du comptage, quelles que soient les conditions de circulation ou d’éclairage.
Quelques précisions utiles
Les couloirs de covoiturage ne sont pas uniquement réservés aux automobilistes. Les bus et les taxis ont également le droit de les emprunter, même lorsqu’ils roulent à vide. À l’inverse, les VTC n’y sont autorisés qu’à condition de transporter effectivement des passagers.
Un objectif clair : réduire le trafic
Ces aménagements s’inscrivent dans une stratégie plus large de lutte contre la congestion routière et les émissions de CO₂. Selon le ministère de la Transition écologique, la France comptait déjà 52 km de voies covoiturage fin 2024. L’idée est simple : proposer une alternative aux trajets individuels, désengorger les grands axes aux heures de pointe et encourager le partage de voiture.
Retrouvez nos articles de blog et continuez à suivre toute l’actualité en cliquant ici! 📰✨
Articles similaires

Fumée blanche, bleue ou noire : ce que révèle l’échappement de votre voiture

Prêter sa voiture : que couvre (ou pas) votre assurance auto ?

Pneu crevé : comment changer une roue facilement et rapidement ?

5 infractions courantes au Code de la route : les erreurs fréquentes à surveiller

Stationnement : 5 règles essentielles à connaître pour éviter les contraventions
